Comment financer une start-up : les meilleures solutions

Prêt à sauter le pas de l’entrepreneuriat ?

Vous pensez avoir une idée qui apportera une valeur ajoutée à votre niche ? Votre business plan est bien ficelé et vous croyez fermement en la viabilité de votre projet ? Il vous reste maintenant à récolter des fonds et convaincre des partenaires financiers pour financer le démarrage de votre start-up, ce qui n’est pas toujours facile. En effet, les start-ups représentent souvent des investissements risqués car elles affichent un taux d’échec relativement élevé. Retrouvez dans cet article 10 modes de financement qui pourront vous aider à mettre votre start-up en marche.

10 modes de financement d’une start-up

La levée de fonds est une étape vitale pour le lancement et le bon fonctionnement de votre start-up, puisqu’elle vous permettra d’embaucher du personnel, d’acheter du matériel ou de créer de nouvelles fonctionnalités. Plusieurs solutions de financement s’offrent à vous ; à vous de les étudier scrupuleusement pour choisir celui qui correspondent le mieux à votre projet.

  1. L’auto-financement ou « bootstrapping »
  2. Les 3 F : Family, Friends and Fools
  3. Business Angels
  4. Crowdfunding
  5. Crowdinvesting
  6. Subvention et aides publiques
  7. Incubateurs et accélérateurs
  8. Emprunts bancaires
  9. Capital-risque
  10. Capital-investissement

1. L’auto-financement ou « bootstrapping »

Cette stratégie consiste à financer le lancement de son activité grâce à des fonds propres et aux revenus générés par son activité. Si cette approche offre une grande liberté financière, elle impose toutefois d’avoir un certain capital de départ et une activité capable de générer un minimum de chiffre d’affaires, sans quoi il est impossible de développer son projet.

2. Les 3 F : Family, Friends and Fools

Si vous n’avez pas le capital nécessaire pour lancer votre activité seul, vous pouvez vous tourner vers vos proches ou des particuliers, regroupés sous l’appellation « 3 F », de l’anglais Family, Friends and Fools (la famille, les amis et les fous). Les conditions de ces prêts sont naturellement souvent avantageuses et plus flexibles qu’avec des entités de prêts officielles. Cependant, pour éviter tout malentendu et conflit, souvent inhérents aux questions financières, il est indispensable que les conditions de prêt et de remboursement soient clairement définies entre les parties.

3. Business Angels

Les business angels, ou investisseurs providentiels, sont des particuliers qui investissent à titre personnel au capital de votre start-up, en misant sur sa viabilité et ses chances de réussite. Outre l’apport financier, les business angels peuvent vous faire bénéficier de leur expertise et vous accompagner dans le développement de votre projet. En France, ils sont regroupés par la Fédération Nationale des Business Angels, France Angels, qui compte plusieurs milliers de membres actifs.

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4. Crowdfunding

Crowdfunding : Les meilleures plateformesLe crowdfunding, ou financement participatif, est un mode de financement simple et rapide qui repose sur la participation individuelle de membres d’une communauté, par l’intermédiaire d’une plateforme en ligne. Le crowdfunding offre l’avantage de tester en situation réelle la demande pour le service proposé, tout en faisant connaître son projet auprès d’un ou plusieurs groupes cibles. Il se décline sous plusieurs formes : don, contrepartie, crowdlending (prêt participatif) ou crowdinvesting (investissement participatif).

5. Crowdinvesting

Le crowdinvesting, ou investissement participatif, est une forme de crowdfunding au travers de laquelle les contributeurs investissent une somme d’argent en échange de parts sociales ou d’obligations dans la start-up.

6. Subvention et aides publiques

Les start-ups peuvent être éligibles à des aides d’Etat (nationales, régionales, départementales ou municipales) ou des aides européennes. Elles se présentent notamment sous la forme de bourses, de prêts d’amorçage ou d’incubateurs.

7. Incubateurs et accélérateurs

Un incubateur est une structure publique ou privée intervenant dans la création d’une start-up, jouant essentiellement le rôle d’accompagnant (élaboration d’un business plan, contact avec des early adopters, etc.), alors qu’un accélérateur est un organisme privé impliqué davantage dans le développement commercial de l’activité (étapes de développement, importantes levées de fonds, etc.). Faire appel aux services d’un incubateur et/ou accélérateur est certes une valeur ajoutée, mais n’est pas forcément indispensable. Prenez le temps d’étudier leur offre afin de déterminer si elle correspond à vos attentes et votre projet.

8. Emprunts bancaires

Il s’agit d’un mode de financement très répandu, intéressant si vous possédez des garanties, un business plan solide et un certain capital de départ. En effet, les banques demandent généralement un apport en fonds propres à hauteur de 20% minimum du financement global. Cette méthode de financement permet de rester le seul actionnaire de sa start-up, mais des échéances d’emprunt doivent être remboursées. Par conséquent, avant de contracter un emprunt bancaire, mieux vaut prévoir un filet de sécurité au cas où votre start-up ne génère pas de profits aussi vite que prévu.

9. Capital-risque

Le capital-risque est un mode de financement privé largement utilisé par les start-up, qui intervient dans le lancement de l’activité ou de l’entreprise : des sociétés informelles investissent de l’argent confié par des particuliers pour financer les startups pas encore cotées en bourse, sous une forme de participation au capital social. Contrairement aux investisseurs formels (les banques, par exemple), le capital-risque intervient souvent dans la gestion et la prise de décision, en tant qu’actionnaire de la start-up. Le capital-risque est une forme de capital-investissement.

10. Capital-investissement

Le capital-investissement soutient des entreprises non cotées en bourse – souvent des start-ups ou des PME – sur une durée déterminée, en leur injectant des fonds propres sous une forme de participation minoritaire ou majoritaire au capital social. Ce mode de financement intervient dans le développement ou le sauvetage d’une entreprise.

Sans financement approprié, votre start-up ne pourra pas démarrer ni se développer. En fonction du stade de croissance de votre start-up et de votre situation financière, vous pouvez recourir à des méthodes différentes. Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour passer à l’action et faire fleurir votre start-up !